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Le suivi de chimiothérapie

31 août 2021

Spécialiste de l’assistance médicale à domicile, l’enseigne SynergieMed propose un suivi de chimiothérapie auprès de ses patients. Infirmier-coordinateur au sein de l’agence SynergieMed Sarthe, Dylan Brulé a accepté de détailler toutes les étapes de ce suivi.

La prise de contact et le rendez-vous avec le patient

L’infirmier ou le secrétaire d’hôpital de jour d’oncologie prend contact avec les infirmiers-coordinateurs de SynergieMed par téléphone afin de soumettre la nouvelle prise en charge du patient.

Généralement, le professionnel de santé transmet au préalable les documents : ordonnance du prestataire, ordonnance de l’infirmier libéral, les informations du patient, etc.

C’est à partir de ce moment que les professionnels de santé s’accordent sur le début de la prise en charge. Comme l’explique Dylan Brulé, infirmier-coordinateur chez SynergieMed Sarthe, « Le service d’oncologie prend généralement contact avec nous lors de la consultation d’annonce du cancer, et donc la chimiothérapie démarre plus tard.

Ce service fait appel à nous lorsque les patients rentrent à domicile avec un diffuseur (protocole 5 FU par exemple) qui n’est retiré que 46 h après la pose au domicile du patient par ses infirmiers libéraux. »

C’est à ce moment que les infirmiers-coordinateurs de SynergieMed interviennent pour mettre à disposition le matériel adapté pour les infirmiers libéraux notamment pour évacuer les déchets de chimiothérapies qui s’éliminent par la voix DASRI (déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés).

La mise en place du matériel au domicile

Pour la mise en place du matériel ou plutôt la fourniture du matériel, deux options sont possibles : soit à domicile, soit en service à l’hôpital.

Il arrive que les patients habitent loin de l’hôpital, dans d’autres départements par exemple, et les infirmiers-coordinateurs font en sorte de pouvoir les rencontrer au cours de leur chimiothérapie à l’hôpital. « Le matériel comprend notamment des sets de fin de perfusion sur chambre implantable (un par cure), avec le nécessaire stérile, ainsi qu’une ampoule de rinçage et un pansement stérile », concède Dylan Brulé. « Il y a également des surblouses pour les infirmiers-libéraux, une boite à aiguille (ou deux en fonctions du nombre de cures, souvent 6 ou 12), ainsi qu’un carton à DASRI 12 L ou 25 fL (6 ou 12 cures) afin de jeter les diffuseurs ».

La plupart des patients sous chimiothérapie ont déjà fait appel à des infirmiers-libéraux, mais le rôle des infirmiers-coordinateurs consiste à leur expliquer leur méthode de travail ainsi que le matériel mis en place au domicile du patient. Si le patient n’a pas d’infirmier libéral, c’est à l’infirmier-coordinateur de SynergieMed de trouver un cabinet à même d’assurer les soins proches de chez lui.

Le suivi du patient

« Il n’y a pas réellement de suivi patient lors d’une prise en charge pour de la chimiothérapie », avoue Dylan Brulé. « Ce n’est pas de notre ressort ». En effet, le patient est déjà vu tous les 15 jours en oncologie pour ses cures et le point y est fait à chaque fois. Ce qui ne rend pas nécessaire la présence constante des infirmiers-coodinateurs de SynergieMed.

L’adaptation du traitement

À l’image du suivi du patient, l’adaptation de traitement n’est pas nécessaire. Les infirmiers-coordinateurs ont pour mission de faire remonter les effets indésirables auprès du staff médical afin qu’il puisse adapter le traitement.

« Mais j’aime bien prendre le temps de faire un point avec le patient sur sa prise en charge », rajoute Dylan Brulé. « La chimiothérapie intervient dans le cadre de l’oncologie, le « cancer », lui, est un mot qui fait peur. J’aime donc discuter avec le patient, voir s’il a des questions, car je reste infirmier et j’ai peut-être des réponses à apporter à certaines interrogations. Ce petit moment de discussion permet également de créer de la relation avec le patient et de lui permettre de verbaliser des angoisses, des peurs ou autres et de le rassurer ».

Finalement, l’objectif est de faire comprendre au patient qu’il n’est pas seul dans sa prise en charge. Plusieurs acteurs (équipe d’oncologie, prestataire et infirmier libéral) gravitent autour du patient et il lui est possible de les interpeller quand il en a besoin. 

La fin de la prise en charge

À la fin des cures, les infirmiers-coordinateurs contactent le patient afin de savoir si les cures sont bien terminées. Parfois, les cures sont décalées en raison de l’état de santé du patient.

Si les cures sont terminées, les infirmiers font alors appel à La Collecte Médicale afin de faire collecter les DASRI au domicile du patient.

Des cures supplémentaires peuvent aussi être mises en place et à ce moment, les infirmiers-coordinateurs recommencent le traitement depuis le début.

Concernant la prise en charge des retraits de chimiothérapies à domicile, le fait de passer par SynergieMed offre une certaine tranquillité au patient. Cela lui évite notamment de passer par une pharmacie ou de chercher des infirmiers libéraux s’il n’est pas encore suivi.

Le suivi de chimiothérapie est une prise en charge stressante pour les patients, et le rôle des infirmiers-coordinateurs de SynergieMed est d’assurer l’aspect logistique et matériel afin d’apporter plus de sérénité à la personne. Comme le conclut Dylan Brulé, « en faisant appel à SynergieMed, tout est pris en charge à 100 %. De la fourniture du matériel, au retrait des déchets DASRI par l’entreprise spécialisée, le patient n’a rien à payer ».

SynergieMed Sarthe