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SynergieMed vous en dit plus sur le don d’organes

28 juin 2019

Le samedi 22 juin a eu lieu la journée nationale de réflexion sur le don d’organe et la greffe. À l’occasion de cette journée, SynergieMed a décidé de faire un point sur le don d’organes en France.

La première greffe de moëlle osseuse en 1956

Par définition, le don d’organes est le prélèvement d’organes et de tissus d’un corps humain (vivant ou post-mortem) pour traiter des patients dont les organes essentiels sont gravement atteints. Les organes les plus fréquemment prélevés sont le rein, le cœur, le foie et les poumons. Si les premières greffes n’ont été constatées qu’au XIXème siècle, c’est bien après la seconde guerre mondiale que la greffe rénale va être expérimentée aux Etats-Unis et en France. Et c’est en 1956 que la première greffe de moëlle osseuse a lieu en France. Dès lors, les opérations se sont multipliées et sont aujourd’hui majoritairement consacrées au rein. Qui dit développement, dit encadrement. Et la loi du 22 décembre 1976 s’est notamment attardée sur la règle du consentement présumé où chacun(e) est considéré(e) comme un potentiel donneur d’organes et de tissus sauf si la personne a exprimé son refus de son vivant. Dans ce dernier cas, il est important de le signaler auprès de ses proches et il est même possible de s’inscrire au registre national des refus qui existe depuis 1998.

Aucune valeur légale

S’il est possible d’obtenir une carte de donneur, « elle n’a aucune valeur légale même si c’est un signe fort d’engagement », avoue Marie-Claire Paulet, présidente de France ADOT (Fédération des Associations pour le Don d’Organes et de Tissus humains) qui fête ses 50 ans en 2019. « Aujourd’hui, il y a un taux de refus de 30% car les familles ne veulent pas donner leur accord ou ne connaissent pas le processus dans son ensemble ». Aujourd’hui, trois principes encadrent le don d’organes : il est bénévole, anonyme et gratuit. Si vous souhaitez être donneur, vous devez effectuer un bilan médical complet dans le but d’être compatible avec le receveur et éviter le moindre risque. Durant cette étape, vous serez informés sur « les risques et les conséquences éventuelles du prélèvement délivrée par l’équipe médico-chirurgicale », comme l’explique le site dondorganes.fr.

Quelques chiffres

En 2018, 5817 greffes ont été effectuées sur le sol français et 24 000 personnes sont toujours en attente d’une greffe. 24% des Français savent ce qu’est le don d’organes mais certain(e)s le confondent souvent avec le don du corps à la science. Aujourd’hui, de nombreuses associations comme France ADOT sont engagés dans ce combat qu’est le don d’organes avec pour missions d’informer et sensibiliser les personnes.

Source : dondorganes.frFrance ADOTAgence Biomédecine